Avez-vous un projet d’acquisition de terrain pour ensuite y bâtir votre maison individuelle ? Si tel est le cas, sachez qu’avant de conclure de quelconque achat, il est primordial de s’informer de toutes les réglementations d’urbanisation en vigueur. Cela dit, la concrétisation de ce dernier en dépend grandement.
En effet, chaque commune dispose de ses propres organisations et de ses règles d’urbanisme des constructions immobilières sur son domaine. Le plus délicat d’entre elles est la valeur de la surface constructible au sol autorisée dans ces dernières. En ne prenant pas en compte ce point lors de l’achat d’un terrain, l’acheteur en question risque de se tromper dans la définition de la surface d’un terrain à acheter.
La surface constructible, ça sous-entend quoi exactement ?
La surface constructible d’un terrain constitue le point clé à surtout connaître lors de l’achat d’un terrain. Il s’agit de la surface totale au sol éligible à la construction d’un bâtiment. Avant la loi Duflot décrétée en 2014, la méthode de calcul de cette surface constructible est la même pour toutes les communes. En ce jour, chaque commune à leur propre plan local d’urbanisation (PLU). Ce dernier renferme les informations essentielles suivantes :
– Le coefficient d’emprise au sol pour chaque terrain.
– La possibilité de la construction d’une maison à étage sur la même parcelle.
– La délimitation du terrain par rapport aux constructions voisines.
Ainsi, la parcelle habitable varie en fonction de la valeur de ces critères. Outre la détermination de la surface constructible, cette nouvelle réglementation vous permet aussi de bien revoir la superficie du terrain que vous envisagez d’acheter. Est-elle suffisante pour la surface de maison et la parcelle de jardin que vous souhaitez avoir ?
Par ailleurs, il est courant de voir des gens confondre les notions de surface constructible à la surface de plancher. La surface de plancher, elle désigne la surface totale d’une structure dont la hauteur est supérieure ou égale à 1,80 mètres. Évidemment, la valeur de cette dernière doit être inférieure à la surface constructible du terrain en question.
Comment calculer la surface constructible d’un terrain ?
Le calcul d’une parcelle constructible d’un terrain donné est devenu plus complexe avec la loi de Duflot. Si auparavant, il est obtenu à partir de la multiplication de la surface totale de la parcelle au coefficient d’occupation des Sols. Aujourd’hui, la règle a changé. Certes, l’équation est toujours à 2 variables. Cette fois-ci, il s’agit du plan de zonage et de ses paramètres respectifs. Toutefois, les conditions à considérer sont beaucoup plus nombreuses.
Cela dit, chacune de ladite zone possède ses propres fiches de renseignements. Et ces dernières renseignent entre autres sur la distance du bâtiment par rapport aux voies routières, du coefficient d’emprises au sol, ou encore de l’intervalle de dispositions des bâtiments de l’endroit en question. C’est en combinant toutes ses valeurs que la valeur de la surface constructible peut être déduite.
Quelques conseils pour le calcul de la surface constructible d’un terrain
Afin de connaître la surface constructible d’un terrain, il faut se rendre à la commune dont cette dernière est située. Une fois arrivée sur place, commencez à consulter les documents relatifs au plan et aux règles d’urbanisation du local. Cette étude du PLU vous permettre en outre de confirmer si la zone en question est constructible ou non.
Après la confirmation de l’éligibilité à la construction de ce dernier, passez ensuite à la recherche des règlements établie correspondant au lieu. Ils s’agissent entre autres des marges d’avant, la superficie minimum d’un jardin, la hauteur maximum de faîtage et bien d’autres encore.
Par ailleurs, il est conseillé de faire appel à un professionnel du métier lors du calcul d’une surface constructible pour faire construire une maison. De cette manière, vous serez à l’abri de toute erreur.